Red Blue Angels gewinnen
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Red Blue Angels gewinnen
Pierre Gaudebert est en accord sur deux points avec les Red Blue Angels il assure que le club « vit une situation inédite » et il appelle de ses vœux que « dirigeants et frondeurs se réunissent » pour mettre les choses à plat, « ce qui serait une preuve d’intelligence », appuie-t-il.
Le parallèle s’arrête là car le président des socios affirme très rapidement son soutien au conseil d’administration en place. « Qu’est-ce qu’on peut reprocher à la direction aujourd’hui Rien. Le club est sain. Il se maintient en deuxième division, avec les moyens du bord, qui ne sont pas gros. Le club a toujours le feu vert de la DNCG », assure-t-il ainsi.
Et c’est un euphémisme, Pierre Gaudebert n’aime pas du tout ce qui se passe depuis quelques mois. « Je le regrette du plus profond de mon cœur. Ce n’est pas sain. J’ai 75 ans et j’ai une licence à la Berrichonne depuis l’âge de 9 ans. C’est mon club alors je suis forcément chagriné par la tournure des événements », dit-il ainsi.
Il n’est pas connu pour faire dans la demi-mesure. Alors les actionnaires frondeurs en prennent pour leur grade « Je ne peux pas admettre qu’on envoie des lettres anonymes à la presse, ça m’horripile. Dans ma famille, on se réunit quand il y a quelque chose qui ne va pas. S’il faut s’engueuler une bonne fois, on le fait. On parle, on s’explique et après c’est terminé. Mais faire passer des messages dans les journaux, je ne peux pas l’admettre. Je ne dis pas qui a tort ou qui a raison, mais la forme employée est déplorable. »
Et que les frondeurs se soient trouvés un porte-parole en la personne du docteur Bertrand Cotillon ne change en rien son opinion. « Bertrand, c’est un copain. Et c’est facile d’envoyer quelqu’un à l’abattoir. Quand on a les cuisses propres, on y va tous ensemble », tonne-t-il. Précisons que nommer Bertrand Cotillon a été une décision collégiale des frondeurs, avec l’accord de l’intéressé.
Les deux candidats-repreneurs connus de la Berrichonne, le Franco-Américain Ravy Truchot et le Russe Anton Zingarevich Pierre Gaudebert les met dans le même panier. « Ils n’étaient pas sains, ni l’un, ni l’autre, jure-t-il. S’il doit y avoir repreneur, il faut qu’il soit honnête, qu’il aime et connaisse le football. Il ne faut pas un gars qui vienne là pour la gloriole. »
Le président des socios a une voix naturelle qui porte. Mais, dans ce contexte à nul autre pareil, est-elle entendue par la majorité des membres de son association, forte de cinq cents personnes environ « Je donne mon opinion, après chacun est libre de penser comme il veut, y compris chez les socios. J’essaie de faire passer mon message mais il faut voir qu’on ne peut se réunir en assemblée vu la situation. On n’a pas toujours été d’accord par le passé entre nous, mais on se réunit pour en parler et les choses s’apaisent toujours. Je souhaite que les actionnaires frondeurs et la direction fassent la même chose », martèle ce résident de La Rochelle, qui rappelle « faire l’aller-retour pour voir chaque match à domicile » de la Berri. « Et les frondeurs, je ne les croise pas souvent au stade », assène-t-il.
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