Crise des urgences : “Le plan d'Agnès Buzyn est largement insuffisant”

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Crise des urgences : “Le plan d'Agnès Buzyn est largement insuffisant”

La ministre de la Santé a rencontré les syndicats et représentants des personnels et dirigeants hospitaliers ce lundi, afin d’annoncer la troisième vague de mesures prise par le gouvernement pour palier la crise des urgences. Des mesures très attendues malgré l’étiolement de la confiance. 
Agnès Buzyn devait présenter ce lundi après-midi une troisième vague de mesures pour enrayer la grève des services urgentistes. C’est chose faite avec un plan en 12 points. La ministre de la Santé a annoncé un budget de 754 millions d’euros uniquement dédié aux urgences. Un budget qui courra jusqu’en 2022. Second point chaud : la mise en place d’un service d’accès aux soins à compter de 2020, 24h/24, ainsi qu’une amélioration de la prise en charge sans rendez-vous en cabinet et maison/centre de santé. 

Trois temps pour donner la mesure
La ministre de la Santé avait d’abord procédé à un premier déblocage de fonds pour le moins anecdotique – 70 millions d’euros, dont 55 alloués à la seule prime individuelle de risque (environ 100 euros bruts par tête) en juin dernier. Le 2 septembre, l’hématologue de formation avançait avoir adopté des mesures « qui fonctionnent, qui sont consensuelles, remontées du terrain ». Et pourtant mal reçues par les professionnels de santé. 

Admission directe des personnes âgée, système obligatoire de vidéosurveillance pour le Samu pour désengorger les services des urgences, ou encore l’élargissement du domaine de compétences du personnel paramédical… Un vaste programme qui ne répondait pas aux attentes humaines, institutionnelles et économiques des soignants. Selon les chiffres de l’OCDE, le

von: 
Claus Harders